Se rendre au contenu


logo lune simple

CHARTE QUALITÉ

Pain de Lune

Cette charte garantit un pain d'exception, à haute valeur nutritionnelle et gustative, respectueux des principes d'une alimentation saine et durable.


Ingrédients biologiques de qualité supérieure


  • Farines biologiques pures, locales, sans additifs et moulues sur meules de pierre.

  • Sel gris de Guérande (très faibles quantité (10 à 18g/kg de farine)

  • Eau filtrée et dynamisée


Enrichissement nutritionnel


  • Ajout de légumineuse pour optimiser la complémentarité céréales/légumineuse et assurer un équilibre nutritionnel complet en acides aminés, protéines essentielles.



Méthode douce et artisanale


  • Pas de sur-pétrissage ni de pétrissage intensif : mélange doux à la main ou pétrissage limité à 3 minutes maximum au pétrin, pour préserver la digestibilité du gluten.





Fermentation Longue -

 Critères stricts de qualité 


  • Minimum 14 heures de fermentation

  • Température ambiante contrôlée, jamais inférieure à 14°C

  • Faible ensemencement en levain naturel (entre 1 et 5%)

  • Température chaude de la pâte en fin de pétrissage, minimum 25°C

Exclusivement au levain naturel


Sans ajout de levure.






 

Au programme


  • Le choix des ingrédients : farine vivante, moins de sel, eau filtrée et dynamisée

  • Un pétrissage qui fait la différence

  • Le pouvoir d’un levain naturel

  • Les grands avantages de la fermentation 

  • longue

  • Le couple parfait : céréales et légumineuses

  • Un pain en lien avec la terre

  • Un pain qui respecte aussi l’humain

  • Un laboratoire de recherche en mouvement


Aller plus loin


Si vous avez envie de comprendre ce qui se cache derrière la croûte, vous êtes au bon endroit.

Ici, je vous raconte la méthode Pain de Lune, les choix que j’ai faits, les raisons qui les motivent, les liens entre tradition, science, et bon sens.

Vous découvrirez ce qui fait de ce pain un véritable aliment santé, nourrissant, mais aussi profondément gastronomique.

Une méthode qui respecte le vivant à toutes les étapes. Et ça change tout.

Farines pures et vivantes 


Le choix des farines est central dans la méthode Pain de Lune.

J’utilise exclusivement des farines dites "pures", c’est-à-dire sans additifs ni améliorants technologiques. Elles sont issues de céréales cultivées selon les principes de lagriculture biologique ou biodynamique en privilégiant les anciennes variétés, avec un grand respect du sol et du vivant.

Ces céréales sont naturellement plus riches en minéraux, plus pauvres en gluten tenace, et contiennent des arômes complexes.

Meule de pierre : un procédé respectueux

La mouture est réalisée à la meule de pierre, un procédé lent, doux, non échauffant.

 

Contrairement aux cylindres industriels, la meule de pierre :

  • respecte la structure du grain,
  • préserve le germe et les huiles contenues dans l’amande,
  • conserve les fibres du son,
  • et évite l’oxydation des nutriments sensibles à la chaleur et à l’air.

Cette mouture délicate et vivante déroule le grain au lieu de l’éclater et permet d’obtenir une farine plus nutritive, plus digeste, plus stable à la fermentation. Elle favorise également une mie plus souple, une croûte plus parfumée, et une meilleure conservation naturelle du pain.

Contrairement aux farines blanches conventionnelles, qui sont souvent reconstituées artificiellement (extraction puis ajout de gluten de blé, améliorant, etc… ), ces farines-là sont intègres, vivantes, entières

Sel gris non raffiné : modération et minéralité


J’utilise du sel gris de Guérande, non raffiné, riche en oligo-éléments, et toujours en quantité réduite : entre 8 et 16 g par kg de farine, bien en dessous de la norme en boulangerie industrielle (souvent autour de 20 g/kg).

Pourquoi ? Parce que le sel est un facteur aggravant de nombreuses pathologies chroniques : hypertension, insuffisance rénale, ostéoporose, et troubles métaboliques. Or, le pain est l’un des aliments qui en contient le plus dans l’alimentation quotidienne.


La réduction du sel dans le pain constitue un levier concret de santé publique, à condition de maîtriser les autres paramètres technologiques : fermentation, développement aromatique, qualité des farines. Le sel n’est ici pas utilisé comme exhausteur de goût, mais de manière mesurée, car la richesse naturelle du pain bien fermenté suffit à assurer son profil sensoriel. 


Eau filtrée et dynamisée : un ingrédient essentiel


L’eau entre pour plus de 60 % dans la pâte à pain. Elle est souvent négligée, alors qu’elle influence directement la texture de la pâte, la qualité de la fermentation et, in fine, la digestibilité du pain.

L’eau que j’utilise est purifiée grâce à un système qui filtre les résidus de chlore, nitrates, métaux lourds et autres polluants et dynamise cette même eau en lui restituant un mouvement naturel, semblable à celui de l’eau vive.

Ce procédé a plusieurs objectifs :

  • Favoriser une fermentation stable et vivante, sans interférence de substances indésirables (comme le chlore, qui peut perturber la flore microbienne du levain),
  • Améliorer l’hydratation de la pâte, sa souplesse et sa cohésion,
  • Et surtout, offrir une eau plus assimilable pour le corps humain.

Certaines recherches en physique de l’eau suggèrent que lorsqu’elle est mise en mouvement (vortex), son organisation moléculaire devient plus cohérente, ce que certains appellent “structure hexagonale”. Cette forme serait plus proche de l’eau intracellulaire, et donc plus hydratante et mieux reconnue par l’organisme.

Pour le consommateur, cela signifie un pain :

  • exempt de résidus chimiques indésirables,
  • plus digeste,
  • et potentiellement plus hydratant au niveau cellulaire.

 

Loin d’être un détail, le choix de cette eau fait partie intégrante de ma démarche : elle accompagne la vie microbienne du levain, mais aussi la vitalité de ceux qui consomment le pain.


LE PÉTRISSAGE DOUX ET COURT

— soutenir la structure sans casser l’équilibre


Le pétrissage joue un rôle essentiel dans la structuration de la pâte, mais aussi dans la manière dont les éléments qui la composent — amidon, protéines, enzymes — interagissent et seront assimilés par le corps.

Une action modérée, douce, et de courte durée permet de favoriser la cohésion sans perturber l’équilibre biochimique du mélange. 

Cette approche a plusieurs intérêts majeurs du point de vue nutritionnel :

 Préserver l’intégrité des protéines et des enzymes :

  • limite l’oxydation, ce qui permet de conserver les antioxydants naturels (vitamine E, caroténoïdes),​

  • préserve les enzymes actives (amylases, phytases) essentielles à la digestion de l’amidon et à la dégradation de l’acide phytique,​

  • évite le surdéveloppement mécanique du réseau glutineux, le rendant plus souple, moins élastique, plus tolérable pour l’intestin.

Maintenir liaisons naturelles entre amidon et protéines :

Le pétrissage doux conserve le maillage originel entre l’amidon (glucides complexes) et les protéines du gluten.

Cette liaison ralentit la dégradation de l’amidon pendant la digestion, ce qui se traduit par :

  • une libération plus progressive du glucose,​

  • un indice glycémique réduit,​

  • une meilleure satiété,​

  • une charge métabolique allégée, notamment pour les personnes sensibles à l’insuline.

Créer les conditions d’une fermentation plus profonde

Une pâte moins stressée mécaniquement est plus réceptive à l’action du levain. Cela permet une fermentation plus active, plus homogène, qui :

  • prolonge la prédigestion des nutriments,​

  • augmente la biodisponibilité des minéraux,​

  • développe davantage de composés aromatiques et métaboliques bénéfiques (acides organiques, peptides, précurseurs antioxydants).

Ce type de pétrissage n’est donc pas un simple choix de texture ou d’esthétique :

c’est un levier de transformation biologique qui agit en amont de la fermentation pour soutenir la digestibilité, abaisser la charge glycémique, et favoriser l’assimilation des nutriments essentiels.

UN LEVAIN NATUREL

pas d'ajout de levure 


_


Fermentation au levain naturel & longue fermentation : un savoir-faire vivant

Les Le levain est une communauté microbienne complexe, composée principalement de levures sauvages et de bactéries lactiques en symbiose, que l’on cultive depuis des générations en alliant farine et eau. Il est au cœur de la tradition boulangère depuis l’Antiquité (Égypte, Sumer).

J’entretiens le même levain chaque jour. Il est nourri, observé, senti. Il ne se commande pas, il se comprend. Et plus il vieillit, plus il gagne en stabilité et en force. C’est un ferment hérité et entretenu, de plus de 50 ans qui agit comme un prolongement du vivant à l’intérieur du pain.

Ce ferment vivant apporte plusieurs bénéfices :

  • Il abaisse naturellement le pH de la pâte, offrant une bioprotection contre les flores indésirables, grâce à la production d’acides organiques et de bactériocines (effet barrière).
  • Il active des enzymes précieuses, notamment la phytase, qui neutralise les anti-nutriments comme l’acide phytique, améliorant ainsi l’assimilation des minéraux (fer, zinc, magnésium).
  • Il pré‑digère le gluten et les FODMAPs, ce qui améliore la digestibilité et convient mieux aux personnes sensibles.

Acide phytique : levain et biodisponibilité minérale


L’acide phytique (ou phytate), naturellement présent dans l’enveloppe des céréales et légumineuses, est souvent désigné comme un antinutriment. Il a la capacité de se lier aux minéraux essentiels — fer, zinc, calcium, magnésium — pour former des complexes insolubles non assimilables par l’organisme. 

C'est un mécanisme de défense de la graine.

Chez l’humain, cette fixation empêche une bonne absorption intestinale de ces minéraux, même si le pain semble en contenir beaucoup.

Or, la fermentation au levain modifie cette réalité.

Des études montrent que les bactéries lactiques (en particulier Lactobacillus plantarum, L. brevis, L. sanfranciscensis) produisent naturellement une enzyme appelée phytase, ou bien activent celle déjà présente dans la farine.​

La phytase dégrade l’acide phytique (en inositol et phosphate libre), libérant ainsi les minéraux.

Une étude de Lopez et al. (2001) montre qu’un pain au levain contient jusqu’à 60 % d’acide phytique en moins qu’un pain à la levure, à farine égale.​

D’autres recherches (Haros et al., 2001) confirment une biodisponibilité accrue du zinc et du fer après fermentation longue au levain.

En pratique, cela signifie que :

  • les minéraux présents dans le pain sont réellement utilisables par le corps,​
  • ce processus est renforcé par une fermentation lente à température ambiante, qui laisse le temps à la phytase d’agir,​
  • c’est un levier concret pour lutter contre certaines carences nutritionnelles, fréquentes dans les régimes végétariens ou à base de céréales complètes mal préparées.

Cette communauté microbienne transforme profondément la pâte : elle la fait lever, mais surtout, elle la prédigère.

L’un des effets majeurs du levain est sa capacité à hydrolyser partiellement le gluten grâce à l’action des enzymes protéolytiques activées par l’acidification du milieu. Ce processus rend les protéines du gluten plus fragmentées, donc moins élastiquesmoins tenaces, et plus digestes.

Plusieurs études ont montré que la fermentation au levain :

  • diminue la teneur en gluten natif, sans pour autant le supprimer,​
  • modifie la structure des peptides, les rendant moins immunogènes chez les personnes sensibles (hors maladie cœliaque),​
  • réduit significativement les FODMAPs (sucres fermentescibles), souvent responsables de troubles digestifs comme les ballonnements ou douleurs intestinales chez les personnes atteintes de SII (syndrome de l’intestin irritable).

La prédigestion des protéines et glucides complexes facilite donc leur assimilation en limitant le travail enzymatique demandé à l’organisme humain.

C’est une fermentation qui commence dans la pâte… et qui se prolonge en douceur dans l’intestin. Une manière simple, traditionnelle et efficace de retrouver un rapport sain au pain, même pour les systèmes digestifs les plus sensibles.


Les FODMAPs sont des sucres fermentescibles à chaîne courte (Fructo-, Oligo-, Di- et Mono-saccharides, et Polyols) naturellement présents dans de nombreux aliments, y compris le blé. Ils sont souvent mal absorbés par l’intestin grêle, où ils provoquent des fermentations excessives, des gaz, des ballonnements, voire des douleurs abdominales.

Une fermentation longue au levain permet de réduire drastiquement la teneur en FODMAPs présents dans la pâte, parfois jusqu’à 90 %. Les bactéries lactiques les consomment, les transforment, ou ralentissent leur activité dans l’organisme.

Le levain ne transforme pas le pain en aliment “sans gluten”, mais il rend le gluten plus tolérable, tout en diminuant les sucres fermentescibles responsables d’inconforts digestifs.

Une solution naturelle pour retrouver du plaisir sans renoncer au pain, même avec un système digestif fragile.

FODMAPs


Le temps : fermentation longue à température ambiante

Le levain est un ferment vivant.



Mais pour exprimer pleinement ses effets — sur la pâte comme sur le corps — il lui faut du temps.

La fermentation longue, à température ambiante et sans réfrigération, crée les conditions idéales pour que les transformations biochimiques s’accomplissent en profondeur.

Incluant naturellement une première phase de trempage, précieux pour la digestion et l’assimilation des nutriments.

Un trempage lent, bénéfique, actif

Traditionnellement, nos ancêtres faisaient tremper les céréales, les graines, les légumineuses avant cuisson.

Ce repos humide :

  • neutralise les inhibiteurs enzymatiques,

  • réduit l’acide phytique,

  • amorce la libération des minéraux et des enzymes digestives,

  • prépare le bol alimentaire à une digestion douce et complète.

 

La fermentation lente en boulangerie s’inscrit dans cette même logique.

Elle permet à la pâte d’agir comme un milieu vivant, en lente transformation, où se prépare un pain pré-digéré, équilibré, assimilable.

Zoom sur les bénéfices 

Dans une digestion classique, le corps humain met plusieurs heures à dégrader l’amidon, fragmenter les protéines, libérer les minéraux piégés dans la matrice du pain.

Chez certaines personnes, cette dégradation est incomplète : cela peut entraîner des lourdeurs digestives, des ballonnements, une mauvaise assimilation, des pics glycémiques ou des carences.

Grâce à la fermentation longue :

  • les sucres complexes sont déjà partiellement hydrolysés, ce qui réduit l’impact glycémique (énergie plus stable),​

  • les protéines sont fragmentées en peptides, mieux tolérés par les intestins sensibles,​

  • l’acide phytique est réduit de 70 à 90 %, selon la durée, le pH et le type de farine,​

  • les minéraux deviennent biodisponibles, avant même d’arriver dans l’intestin.

Autrement dit : le pain travaille pour vous — avant même d’être mangé.

Cette fermentation lente permet au levain de produire des métabolites bénéfiques (acides organiques, composés prébiotiques) qui :

  • participent à l’équilibre du microbiote intestinal,

  • stabilisent la pâte naturellement (meilleure conservation sans additifs),

  • développent des arômes complexes, qui signalent au système digestif un aliment riche et complet.

 Le levain donne la vie, le temps l’organise.

La fermentation longue n’est pas qu’une technique, c’est une manière de préparer un pain qui respecte le rythme du vivant, celui de la pâte comme celui de l’organisme.

C’est cette alliance qui permet à la pâte de se transformer profondément — sans forçage, sans additif, sans artifice — pour offrir un pain qui respecte le corps, la digestion, l’énergie, et le goût.

Ce phénomène est d’autant plus intéressant dans le cas du couple céréales + légumineuses, que j’utilise systématiquement dans mes recettes.

Les légumineuses sont aussi riches en acide phytique, mais leur structure est différente, et elles bénéficient aussi de cette dégradation enzymatique lorsque la fermentation est bien conduite.

Les légumineuses sont parfois perçues comme lourdes à digérer. Pourtant, dans un pain au levain, les longues fermentations dégradent les composés problématiques, notamment :

  • les oligosaccharides fermentescibles (FODMAPs), qui causent ballonnements ou inconforts,

  • les inhibiteurs enzymatiques et anti-nutriments, dont l’acide phytique,

  • certains composés tanniques qui limitent l’assimilation.

 

Le levain et le temps de fermentation jouent ici un rôle fondamental : ils rendent les légumineuses plus digestes, plus assimilables, plus bénéfiques.

Dans chaque pain, la complémentarité entre céréales et légumineuses est pensée comme un levier nutritionnel, métabolique et agricole. 


Ce n’est pas un ajout secondaire, mais un pilier de la méthode.

Le couple céréales / légumineuses : équilibre protéique et bénéfices métaboliques


Une complémentarité nutritionnelle reconnue


Les céréales (blé, seigle, épeautre…) sont relativement pauvres en lysine, un acide aminé essentiel.

Les légumineuses (lentilles, pois chiches, pois-cassés…) sont, elles, pauvres en méthionine, mais riches en lysine.

En les associant on reconstitue une protéine végétale complète, équilibrée en acides aminés essentiels — une synergie reconnue depuis l’Antiquité et aujourd’hui validée par les scientifiques et nutritionnistes.​

C’est pourquoi chaque pain est enrichit en légumineuses.

Un index glycémique plus bas, une satiété prolongée

L’ajout de légumineuses et de graines ralentit la vitesse de digestion du pain :

  • grâce à leur richesse en fibres solubles (notamment les bêta-glucanes),

  • grâce à la structure de leur amidon résistant,

  • grâce à leur capacité à moduler l’absorption des sucres.

Résultat : un indice glycémique plus bas, une charge glycémique plus douce, une satiété prolongée et un meilleur équilibre métabolique, notamment pour les personnes sensibles aux variations de sucre dans le sang.

Une densité nutritionnelle accrue

des protéines végétales de haute qualité,

• des minéraux biodisponibles (fer, magnésium, potassium),

• des fibres qui soutiennent le microbiote,

• des antioxydants (polyphénols, lignanes…) protecteurs du système cardiovasculaire.

Elles apportent une valeur nutritionnelle dense et stable, qui nourrit mieux et plus longtemps avec un profil protéique complet. Elles offrent ainsi un socle nourricier fiable, qui facilite la réduction de la consommation de viande tout en diminuant la nécessité de varier excessivement l’alimentation au quotidien.


Une démarche agroécologique

Cette méthode n’est pas seulement bonne pour la santé, elle l’est aussi pour la terre, en prenant soin des sols et des écosystèmes.

En incluant les légumineuses dans le pain, nous affaiblissons la monoculture intensive qui tue nos sols et nous encourageons la pratique des rotations des cultures, une méthode ancestrale remise au goût du jour par l’agriculture régénérative. Elle consiste à alterner, d’une saison à l’autre, différentes familles végétales (graminées, légumineuses, crucifères…) sur une même parcelle.

Cela permet de :

  • rompre les cycles des maladies et des parasites,
  • réduire l’usage d’intrants chimiques,
  • restructurer les sols naturellement,
  • et restaurer la fertilité microbiologique des terres.

Les légumineuses (pois chiches, lentilles…), en particulier, jouent un rôle central dans ce processus : grâce à leurs nodosités racinaires, elles fixent l’azote atmosphérique dans le sol, enrichissant naturellement la terre pour les cultures suivantes.

La rotation des cultures : régénérer les sols

Un appel à changer la base du pain

Le Pr. Christian Rémésy, nutritionniste et ancien directeur de recherche à l’INRA, appelle depuis plusieurs années les boulangers à intégrer systématiquement des légumineuses dans la composition du pain. Ce changement permet non seulement d’améliorer l’équilibre nutritionnel (protéines végétales complètes), mais aussi de soutenir activement les filières agricoles locales et écologiques.

Dans ses travaux, il insiste sur le rôle des artisans boulangers comme acteurs de la transition alimentaire et écologique.

Un pain en lien avec la terre

En travaillant avec des farines issues de blés cultivés en agriculture biologique ou biodynamique, en privilégiant les blés anciens et l’intégration des légumineuses, nous participons à préserver la biodiversité cultivée, à soutenir des agricultures régénératives.

Toute la démarche s’inscrit dans une logique de respect du vivant, depuis la graine, dans la terre, jusqu’à votre écosystème digestif pour votre santé sans oublier votre plaisir.

Chaque fournée devient un maillon entre le sol, l’artisan et celui qui le déguste, participant à une agriculture vivante, durable, et profondément enracinée dans la cohérence.


Mais l’engagement va plus loin.

Dans cette logique de cohérence, Pain de Lune c’est aussi une entreprise qui respect l’humain. Parce qu’un pain vraiment nourricier doit respecter à la fois le vivant, la terre et l’humain qui le façonne.

Ce qui veut dire pas de travail de nuit.

Dans la majorité des boulangeries, la production commence entre 2h et 4h du matin.

Ce rythme désynchronise le système nerveux, perturbe les fonctions immunitaires et métaboliques, et isole socialement ceux qui y sont soumis.

À l’inverse, Pain de Lune a été pensé pour une organisation du travail exclusivement en journée. Ce choix structurel permet de respecter les cycles veille/sommeil, de préserver l’énergie vitale de la boulangère, et de concilier activité artisanale, cohérence et équilibre de vie.

 Pour vous offrir un pain sincèrement fait avec amour. 


Une entreprise à taille humaine


C’est une production, maîtrisée et artisanale, qui s’ancre dans la tradition et privilégie une approche nourricière plutôt qu’une vision uniquement axée sur l’augmentation démesurée d’une marge qui coûte la qualité. 



Un pain qui se conserve très bien c’est un pain que l’on n’a pas besoin d’acheter tous les jours.

Pourquoi ?

Ce fonctionnement me permet de produire avec justesse, en fonction des besoins réels, sans surproduction ni invendus.

Proposer du pain en vente libre et en continu, sans commandes préalables, entraîne presque toujours du gaspillage.

Pain de Lune préfère la sobriété choisie à l’abondance jetable.


Comment ?

Plutôt que de multiplier les fournées quotidiennes, je soutiens un rythme plus mesuré, qui respecte à la fois le cycle de production, le non-gaspillage, et notre rapport au pain.

Je privilégie les commandes, qui permettent une meilleure gestion des quantités à produire. 

Cela implique :

• pas d’ouverture en continu de 6h à 20h, 7 jours sur 7,

• pas d’optimisation à outrance de la production ou de la rentabilité horaire, sans flux tendu épuisants.

• une recherche constante de cohérence entre valeurs portées et réalité vécue.



Le pain ne devrait pas coûter la santé de ceux qui le fabriquent.

Soutenir Pain de Lune, c’est aussi choisir un pain façonné sans épuisement, sans renoncement, dans le respect du temps et des forces humaines.

Une vision novatrice autant dans la qualité, la structure mais aussi dans la recherche et la gastronomie…



Une démarche en évolution : fermentation, nutrition 

et gastronomie

Pain de Lune, c’est aussi un laboratoire artisanal en mouvement.



Je mène une recherche continue autour des fermentations, pour explorer leurs formes les plus profondes, les plus diversifiées, et en repousser les limites : levains multiples, associations inédites, maturations longues… Chaque expérimentation vise à enrichir le pain en goût, en digestibilité, en stabilité.

En parallèle, je travaille à l’intégration d’ingrédients à haute valeur nutritionnelle : légumineuses oubliées, graines rares, plantes aromatiques ou riches en micronutriments…

Toujours avec cette exigence : allier nutrition, santé et plaisir dans un pain vivant, complet, généreux.

Mais la méthode Pain de Lune va plus loin encore.

Certains pains sont pensés comme de véritables créations gastronomiques, élaborées en séries limitées, où se rencontrent des ingrédients d’exception, des saveurs audacieuses, des textures inattendues.

Ici, le pain devient une expérience sensorielle à part entière — un produit de dégustation, qui se savoure comme un vin rare ou un plat raffiné.

C’est dans cette dynamique que naîtront les pains “précieux” : issus de recherches approfondies, de mélanges rares ou d’accords étonnants — des recettes éphémères, toujours en quête d’émotion.

Et parce que cette recherche ne se fait pas seule, mais avec vous,

à chaque découverte, un client fidèle sera tiré au sort pour recevoir, en exclusivité, le fruit de la dernière création.
 

Bien à vous,
Manon, votre boulangère.